LE SEUL MAIRE EN EUROPE CONDAMNÉ POUR DÉLIT SEXUEL SUR MINEURE DE MOINS DE 15 ANS !

Cédric Cornet : La descente aux enfers d'un délinquant sexuel

La France offre un bien triste visage de la lutte contre la délinquance sexuelle et les violences faites aux femmes en ce moment.
 
La "descente aux enfers" du maire du Gosier Cédric Cornet, est un symbole qui illustre l'incapacité des pouvoirs publics et de l'exécutif à endiguer ce fléau.
 
En 2019, cet individu a été condamné à "deux ans de prison avec sursis, cinq ans de suivi socio-judiciaire, 16 000 euros d'amendes et à une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes, pour atteinte sexuelle sur mineure de moins de 15 ans."

Ce mercredi 11 janvier, le malfaiteur a été interpellé et placé en garde à vue par le procureur de la République de Pointe à Pitre, puis déféré auprès du juge, qui l'a mis en examen avec contrôle judiciaire pour des faits d'une extrême gravité : "détournements de fonds publics", "favoritisme", "recours au travail dissimulé". Le juge a alourdi ces charges en lui interdisant de quitter le département, et infligé un cautionnement de 40 000€.

Sauf miracle, il y aura un autre procès Cornet à la fin de l'instruction judiciaire, avec une perspective de condamnation bien plus lourde qu'en 2019.

Rappelons que Cédric Cornet avait déjà été interpellé et placé en garde à vue le 27 juillet 2022 pour "recel d'abus de biens sociaux, détournements de fonds publics et corruption active et passive".

Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'il ait violé les termes de son suivi socio-judiciaire. Ce qui a obligé le procureur de Pointe à Pitre à lancer à son encontre, un mandat de recherche, avant de l'interpeller à l'aéroport de Pointe à Pitre.

Nous publions la jurisprudence née de la décision du Premier Ministre Jacques Chirac, qui a révoqué sèchement en 1986, un maire condamné à une peine pourtant moins lourde, en vertu de l'article L. 2122-16 du code général des collectivités territoriales.

Le Collectif des Outre-mer renouvelle sa demande à l'exécutif de révoquer au même titre ce "délinquant sexuel", qui n'a plus l'autorité morale pour exercer des fonctions de maire.

Notre association renouvelle également à la représentation nationale et au gouvernement, sa demande d'interdire de mandat électif tout individu condamné pour délit sexuel et crime de sang.

Il s'agit d'un "vide juridique invraisemblable et moralement inacceptable", qui bénéficie à un "délinquant sexuel", et a permis à un "criminel" dénommé le "dépeceur de Montauban", de se présenter aux élections législatives de 2022 dans le Vaucluse.
 
Paris, le 12 janvier 2023
 

® Photo Guadeloupe La 1ère

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